LA RENCONTRE

  

  

Des chimères éphémères apparaissent, nous permettent
d’entrevoir un mélange unique, qui ne se reproduira plus jamais.
Les corps fusionnent, existent ensemble, se coordonnent comme
s'ils ne faisaient plus qu'un, sans même le savoir.









  
CERTAINS PAS SE METTENT D'ACCORD,
DÉCIDENT DE SE METTRE EN PHASE LE
TEMPS D'UN INSTANT.
NOS SOLITUDES SE TUTOIENT,
DIALOGUENT EN SILENCE.
CES CROISEMENTS NOUS FONT CROIRE
QUE L'ON SE CONNAIT.



L’effleurement, en un courant d’air.
Quelquefois des parfums veulent prolonger
l’histoire, puis s’estompent, s’effacent.
Les odeurs veulent se lier, sculpter un
chemin ensemble, se mélanger pour en créer
d’autres.
Certaines émanations de vécus se transforment
en effluves, s’efforcent de faire survivre
les présences déjà éloignées.
La silhouette rencontrée vient de passer.












  




                                        On pourrait se mépendre sur leur relation.
                                        On pourrait croire qu’un lien, même infime, les unit
                                        l’instant d’un croisement.
                                        Les vécus se frôlent, mais ne se disent rien.
                                        Certains sont probablement similaires,
                                        peut-être auraient t-ils pu se rencontrer ailleurs,
                                        se parler, échanger davantage, aller plus loin
                                        qu'un croisement.


  Ont-ils des choses à se dire, ces inconnus?


    Peut être que oui, peut être que
    l’autre qu’il vient de croiser était
    la présence dont il avait besoin,
    une oreille, qui aurait pu écouter
    son discours muet.


  

  

  
  
  
  










   

          DES INCONNUS, UN INSTANT COMMUN
    























  
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