Faire sortir le bâtiment de la Cinémathèque en dehors de sa cour pour offrir une vision plus globale de l’endroit et du lieu.
Appui sur les éléments architecturaux, d’une vision fantasmée et naïve, le bâtiment est ici repensé d’une manière merveilleuse et grandiose. Repousser les limites de la réalité et développer un imaginaire similaire aux architectures issues des films jeunesses, d’animations… Enfin, le principe évident et essentiel était la retranscription graphique de la festivité.
C’est également le cas sur les modules d’artifices qui eux aussi occupent une place centrale dans l’affiche. En plus de jouer sur un effet d’opacité, les artifices présentent des qualités modulaires, l’assemblage de 2 étoiles multiplie les branches qui amènent à la création d’effets visuels comme la décomposition, le flou ainsi qu’une mise en lumière des éléments.
Pour commencer, la couleur a définitivement un rôle primordial, son usage s’est fait à l’aide de la trichromie qui rends les supports accessibles, clairs et impactants. Les couleurs triangulées par mélanges et opacité offre des posssiblités infinies. Les contrastes forts sont rendus possibles grâce à un fond sombre et opaque qui vient mettre en avant et en lumière l’ensemble des éléments présents sur les compositions. Le travail sur l’opacité est un moyen de décupler cette trichromie qui peut sembler restrictive.
Ensuite, le second point que j’ai mis en place est l’usage très récurrent de modules graphiques, de structures composites et d’assemblages. En effet, sur les modules architecturaux qui composent le bâtiment (porche d’entrée, demi lune ou encore mur en arches). Ces derniers sont emboités et superposés, pour ensuite créer la structure finale.