New Delhi, la capitale de l'Inde, est une ville particulière avec des endroits encore plus particuliers et inhabituels à explorer. L'un de ces endroits est le Musée international des toilettes de Sulabh. Oui, vous avez bien lu. Un musée complet est consacré à la chronique de l'histoire des toilettes dans le monde, de 2500 avant J.-C. à ce jour, ainsi qu'à une rare compilation de faits, d'images et d'objets. En mai 2014, le musée a même été classé troisième musée le plus bizarre sur une liste des dix musées les plus bizarres du monde par le Time Magazine. Aujourd'hui, le musée le plus bizarre de la ville aide également les chercheurs, les décideurs et les experts en assainissement à se renseigner sur les matières premières et les technologies utilisées dans le passé. En outre, il permet de réaliser comment le passé peut aider à résoudre les problèmes actuels du secteur de l'assainissement.
Le Dr Bindeshwar Pathak, réformateur social et fondateur du Mouvement d'assainissement Sulabh, après avoir visité le musée de cire de Madame Tussaud à Londres, a ressenti le besoin d'avoir un musée similaire en Inde, mais axé sur les toilettes. Il a fait des recherches approfondies sur le sujet, a envoyé des lettres à plus de 100 ambassades et hauts-commissariats de différents pays à New Delhi, cherchant des informations et des photos sur le sujet. À cette demande, plus de 60 ambassades ont répondu par l'affirmative et ont fourni des informations importantes, notamment sur les modèles de toilettes utilisés dans divers pays. Lors de sa création, Pathak, le créateur du musée, a également veillé à ce que le musée des toilettes ne devienne pas un lieu sérieux, car il est parsemé de plusieurs anecdotes drôles et légères. Les visiteurs rient tout au long de la visite et aiment apprendre l'histoire diverse des toilettes dans le monde.
Le musée est divisé en trois parties : ancienne, médiévale et moderne - représentant l'évolution des humbles toilettes au cours des siècles. La section ancienne révèle les dispositions sanitaires des anciennes civilisations comme celles de Harappa et du Mohenjo-Daro au Pakistan. Ces sites présentaient des vestiges de puits, de cuves de bain, de drains aériens et souterrains, de toilettes et de fosses de trempage.
Pendant la période médiévale, les rois vivaient dans de grands forts et palais, gardés par une énorme armée. Le musée présente également le type de toilettes utilisées à cette époque. Certaines des toilettes exposées proviennent du Fort d'Ambre de Jaipur, du Fort d'Akbar à Fatehpur-Sikri (Agra), du Fort de Gingee (Tamil Nadu) et du Fort de Golconda (Hyderabad, Andhra Pradesh). Visiter le musée, c'est comme visiter l'histoire et comprendre comment les gens et les rois vivaient autrefois.
La section moderne comprend des dessins animés sur les toilettes, des blagues, des produits de plusieurs entreprises d'articles sanitaires et des toilettes publiques de différents pays. Vous y trouverez également des toilettes uniques, qui sont devenues le centre d'attention des visiteurs. L'un d'eux est la toilette de bibliothèque, qui est déguisée en bibliothèque mais qui est une toilette. Une autre est la toilette du trône, que la royauté utilisait dans les temps historiques. Toutes ces toilettes sont des pièces marquantes du musée, qu'il ne faut pas manquer.
Le musée est ouvert sept jours sur sept, de 8 h à 20 h. Les dimanches et jours fériés, les horaires sont de 10 h à 17 h. L'entrée et le parking sont gratuits pour tous les visiteurs. Le musée unique en son genre dans le monde, ou vous pouvez l'appeler le musée le plus bizarre aussi, est un endroit que vous devez visiter pour comprendre comment l'histoire des toilettes s'est développée dans le monde. C'est un endroit amusant et excentrique, qui peut être apprécié à fond sur des one-liners et des blagues amusantes.
Alors, planifiez un voyage à New Delhi pour explorer le Sulabh International Museum of Toilets pour une excursion intéressante, surprenante et l'une des plus bizarres au musée des toilettes de la ville.
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Entrez dans le monde fascinant de ce musée de renommée internationale et vivez une expérience unique, il marque l'aboutissement d'un rêve de l'ancien champion de course Brian Radam. Son intérêt pour ce type d'équipement découle de son implication précoce dans l'entreprise familiale fondée en 1945 et devenue Lawnmowerworld, qui s'occupe de tous les aspects de la vente, des pièces de rechange et du service. Le Musée conserve un caractère peu fréquent en ces temps modernes. Le musée est maintenant devenu l'une des principales autorités mondiales en matière de tondeuses à gazon d'époque et est désormais spécialisé dans les machines de jardin anciennes, la fourniture de pièces, la conservation d'archives de matériaux manuscrits et l'évaluation de machines du monde entier. Voir « Tondeuses à gazon des riches et des célébrités », y compris le prince Charles et la princesse Diana, Brian May, Nicholas Parsons, Eric Morcambe, Hilda Ogden, Alan Titchmarsh et bien d’autres. La tondeuse à gazon a été brevetée par Edwin Beard Budding en 1830. Il travaillait dans une usine textile à Stroud, Gloucester, où il a conçu une machine à l'origine pour couper le tissu, destiné aux uniformes des gardes. Son idée révolutionnaire était de l'utiliser pour couper l'herbe !!. À l'époque, les gens pensaient qu'il était un fou et un fou pour inventer un tel engin, il a donc dû tester la machine la nuit pour que personne ne puisse le voir. Pourquoi ne pas réserver une visite guidée et en apprendre davantage sur l'histoire extraordinaire de l'industrie des machines de jardin. Cette collection nationale unique comprend des fabricants qui ne sont normalement pas associés à l'industrie du jardin, des noms tels que Rolls Royce, Royal Enfield, Vincent, Dennis, Hawker Sidley, Perkins Diesel, British Leyland, Fraser Nash et bien d'autres. La plupart de l'exposition' Les artefacts techniques et industriels datent de l'époque victorienne et édouardienne. Les expositions restaurées sont consacrées à la préservation d'une petite partie du patrimoine de l'ingénierie britannique.
Au coeur de l'Alsace, sur les bords du Rhin, un musée privé se consacre à ce culte africain des bords du Golfe de Guinée répandu en Haïti et en Amérique. Dans ce château-musée vodou au coeur de la grande métropole alsacienne, le visiteur nourri aux films du cinéma américain risque de rester sur sa faim... Car dans ce lieu unique à Strasbourg, point de poupées en chiffon transpercées d'aiguilles, mais une multitude d'objets authentiques, tous utilisés lors de pratiques vodoues...
"La représentation usuelle basée sur des figurines humaines piquées d'épingles est liée au vaudou haïtien. En réalité, le vodou est une religion née en Afrique de l'Ouest, principalement au Bénin, au Ghana, au Togo et au Nigeria", explique Adeline Beck, responsable de ce lieu unique en Europe. Sur le plan étymologique, le mot Vaudou signifie monde invisible en langue fon, la langue officielle de l'ancien royaume de Dahomey. Pour ce qui est de l'orthographe "vodou", elle est originaire du Togo. Précision de taille : en France et en Haïti, on écrit vaudou avec au, en Amérique du Nord, "voodoo" s'orthographie avec quatre O ! Enfin, le vaudou est pratiqué par 200 millions de personnes dans le monde.
"L'objectif de notre musée est de faire découvrir la philosophie et les pratiques vodoues de l'Ouest africain.", explique Adeline Beck qui ajoute : "Au total, ce musée privé compte plus de 1 000 pièces dont 220 sont présentées au sein du château. Ces pîèces ont été réunies par Marc Arbogast, leur unique propriétaire. En 1963, à seulement 20 ans, cet ancien PDG des brasseries Fischer et Adelshoffen, adepte de la chasse, a commencé à rapporter d'Afrique ses premiers objets de culte jusqu'à constituer une collection de tout premier plan.
Mise en place sur quatre niveaux, l'exposition, baptisée "Le vodou, l'art de voir autrement", est un voyage initiatique pour découvrir cette religion qui encadre les grands événements de la vie. Pour débuter, le visiteur fait connaissance avec Kelessi, le seul objet "actif" du musée. "Conçue par un bokono - un prêtre vodou -, cette entité féminine est le fétiche protecteur du musée et de sa collection, note Adeline Beck. En lui offrant du gin, le visiteur peut lui demander de réaliser un souhait. À ses côtés, tout petit, figure son mari, qui lui a été donné pour tempérer ses ardeurs. Car Kelessi n'aime pas être délaissée." Au premier étage, le visiteur se familiarise avec les représentations de dieux vodous, l'art de la divination, les gestes des bokonos et les objets (leur fabrication et leur but) : un étrange tablier de sorcier, une bouteille de bière Fischer "vodouïsée" ou encore des alliances de mariage qui n'ont rien à voir avec nos traditionnelles bagues. "Si le bokono fabrique l'objet, c'est à ses propriétaires de le nourrir pour qu'il remplisse sa mission, précise Adeline Beck. Le sorcier donne une espèce d'ordonnance pour cela. Beaucoup sont nourris à partir de sang de poulet ou d'autre animal." On ne résiste pas au "Ferme ta gueule", une tête de canard dont le bec est scellé par un cadenas. "Ces objets sont destinés à faire taire une ou des personnes", s'amuse la jeune femme.
Changement d'ambiance au deuxième étage : dans la pénombre, on pénètre au coeur du monde du secret et de la mort. Ici, les objets sont maléfiques : ils permettent de jeter des sorts et même de tuer un ennemi. On y découvre des "stèles funéraires", qui se composent de clochettes et d'objets faisant référence au métier de la personne décédée. Certaines arborent une croix catholique ou encore un croissant musulman. "Le vodou s'est en effet développé en se mêlant aux autres religions", analyse Adeline Beck.
Le dernier étage est consacré aux "sociétés" de masque. "Les costumes exposés sont traditionnellement portés lors de cérémonies consacrées aux femmes ou aux ancêtres. Ces cérémonies ont notamment pour vocation de résoudre les problèmes du village, explique-t-elle. Vêtus avec ces masques intégraux, les Egunguns, qui forment une société secrète, représentent les ancêtres défunts avec lesquels on peut converser." Pour se financer, le Château-musée Vodou propose depuis 2016 un cycle de conférences, des visites guidées suivies d'un apéritif, ainsi que des dîners pour découvrir les nouveaux objets de la collection. "Nous sommes un musée privé et nous ne percevons aucune subvention", conclut Adeline Beck. Mais que fait Kelessi ?
Le musée sera fermé le 24, 25, 26, 31 décembre 2021 et 1er janvier 2022
Visites en individuel : du mardi au dimanche de 14h à 18h.
Visites de groupes : tous les jours et à toute heure, sur réservation.
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Considéré comme l'un des musées les plus étranges au monde, le musée du cheveu d'Avanos , en Cappadoce , est définitivement un incontournable si vous aimez les sites touristiques étranges.
Depuis 3000 ans avant JC, Avanos a été connu pour ses faïences de haute qualité, fabriqués à partir de la boue riche en minéraux de la rivière Rouge , mais ces dernières années, la ville a surtout été mentionné en relation avec un musée de cheveux unique créé par potier turc qualifié Chez Galip . L'établissement insolite, situé sous le magasin de poterie Galip, est rempli d'échantillons de cheveux de plus de 16 000 femmes . Les murs, le plafond et toutes les autres surfaces, à l'exception du sol, sont recouverts de mèches de cheveux des différentes femmes qui ont visité cet endroit et de morceaux de papier avec des adresses dessus.
L'histoire raconte que le musée a été créé il y a plus de 30 ans , lorsqu'un des amis de Galip a dû quitter Avanos , et il était très triste. Pour lui laisser un souvenir d'elle, la femme a coupé un morceau de ses cheveux et l'a donné au potier. Depuis lors, les femmes qui sont venues chez lui et ont entendu l'histoire lui ont donné un morceau de leurs cheveux et leur adresse complète. Au fil des ans, il a amassé une impressionnante collection de plus de 16 000 mèches de cheveux de couleurs différentes , provenant de femmes du monde entier.
Deux fois par an, en juin et décembre, le premier client qui vient dans la boutique Chez Galip est invité au Musée du Cheveu pour choisir dix gagnants sur les murs. Ces dix chanceux recevront une semaine de vacances tous frais payés dans la belle Cappadoce , où ils pourront participer gratuitement à ses ateliers de poterie. C'est la façon pour l'artiste de redonner aux femmes qui l'ont aidé à créer le musée unique qui attire chaque jour de nouveaux clients.
Le musée du cheveu n'a pas de frais d'entrée et les femmes n'ont pas à faire don de leurs cheveux, mais si elles le souhaitent, des ciseaux, du ruban adhésif, des stylos, du papier et des punaises sont fournis.
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Les histoires d’amour finissent mal en général… Mais rarement au musée ! Le Museum of Broken Relationships de Zagreb, en Croatie, a bâti sa réputation sur les ruptures sentimentales au point de détenir aujourd’hui un véritable patrimoine affectif.
« Vous avez récemment rompu ? Vous souhaitez vous soulager de cette charge émotionnelle en effaçant tout ce qui vous rappelle cette douloureuse expérience ? Ne le faites pas, un jour vous le regretterez. »
Ainsi commence l’appel d’Olinka Vištica et Dražen Grubišić, le duo à l’origine de ce musée installé dans le palais baroque de Kulmer, au cœur de la capitale croate. En 2006, ils n’imaginaient pas le succès que leur apporterait leur projet artistique de collecte : inviter tous les amoureux déçus à leur céder un souvenir et à participer à la constitution d’une « histoire émotionnelle collective ». Aujourd’hui des anonymes du monde entier continuent de leur adresser objets et témoignages, heureux d’être écoutés et ainsi considérés. La dimension thérapeutique du Museum of Broken Relationships (musée des cœurs brisés) n’est pas à négliger dans une société obsédée par la productivité, la réussite dans le travail, comme dans les sentiments.Le chagrin est un puits sans fond… Outre une antenne à Los Angeles, le Museum of Broken Relationships se décline également virtuellement sur la toile. À toute heure, en tout lieu il est possible de consigner une histoire, de laisser un objet. Les collections numérisées et en accès libre s’étendent de São Paulo à Cap Town, de New York à Tokyo. Une carte permet de se repérer dans cette galerie universelle des relations rompues. Elle garde aussi la trace des nombreuses expositions organisées aux quatre coins du globe, comme au Centquatre à Paris en 2013. À chaque fois, une nouvelle collecte a lieu dans la ville d’accueil, une manière de traduire les ambitions du musée des cœurs brisés dans toutes les langues.
Robes, chaussures, menottes ou poèmes… Cette collecte internationale d’archéologie sentimentale documente nos façons d’aimer et nous permet d’en apprendre davantage sur nous-mêmes et les autres. Assurément les témoignages laissés sur les murs du musée de Zagreb tiennent autant de la démarche sociologique, anthropologique qu’artistique. Une sorte d’illustration vivante des Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes qui revenait sur chaque étape de la relation, de l’attente à la déclaration jusqu’à la rupture, en disséquant nos codes amoureux. Au musée des cœurs brisés tout est à la fois banal et en même temps extraordinaire. Cette réunion hétéroclite, de clés, vibromasseurs ou de peluches a quelque chose de réconfortant. Un de perdu… Palpitez !
La dernière entrée à l'exposition est à 19h30 en été / automne (1er juin - 30 septembre) et à 20h30 en hiver / printemps (1er octobre - 31 mai).
Les légendes des expositions du musée sont en croate et en anglais. Toutes les autres langues mentionnées sont disponibles via des codes QR ou sous forme de livrets.
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‘‘Le mauvais art est quand même de l’art, aussi bien qu’une mauvaise émotion est une émotion quand même’’. C’est ainsi que Marcel Duchamp, célèbre artiste du XXème siècle, justifie en 1917 son œuvre ‘‘Fontaine’’, constituant simplement en un urinoir de porcelaine renversé. Cette citation aurait parfaitement sa place à l’entrée du Museum Of the Bad Art. Voici l’histoire extraordinaire d’un lieu qui célèbre les œuvres ratées.
Le MOBA, the Museum Of the Bad Art (le musée de l’Art mauvais) est une galerie située dans le Massachusetts qui a pour vocation de ‘‘collectionner et d’exposer le pire de l’Art’’ selon les mots de l’un des fondateurs. Créé par un groupe d’amis son histoire commence par… une plaisanterie !
Scott Wilson est un antiquaire américain exerçant dans la ville de Boston. Un soir de 1994, alors qu’il se rend chez Jerry Reilly et sa femme Mary Jackson, Scott remarque entre deux poubelles un tableau abandonné. Intéressé par le cadre, il reprend sa route, l’œuvre sous le bras. Arrivé chez ses amis, alors qu’il s’apprête à déchirer l’horrible toile, ces derniers lui soumettent l’idée de la conserver et de commencer une collection.
La peinture est intitulée ‘‘Lucy in the field with flowers’’ et marquera le début de l’aventure. Les 3 amis se prêtent au jeu et interrogent alors leur entourage sur l’éventuelle possession d’œuvres picturales d’une qualité esthétique douteuse. Quelques semaines plus tard, le trio organise une soirée dans la maison du couple afin d’y dévoiler le fruit de leur recherche. L’événement est un succès. Les amis reçoivent alors de nouvelles peintures et organisent de nouvelles réceptions, si bien qu’un an plus tard, la maison du couple Reilly/Jackson s’avère trop petite pour accueillir les centaines de personnes qui se précipitent lors de chaque rendez-vous.
Puis un matin de 1995, c’est un autobus rempli de personnes âgées en voyage organisé qui se gare devant la petite demeure. ‘‘La situation devenait incontrôlable’’ explique Louise Reilly Sacco, actuelle ‘‘directrice par intérim permanent’’ du MOBA. Le musée déménage alors dans le sous-sol d’un théâtre délabré de la ville de Dedham, juste à coté des toilettes pour hommes. Selon le journal ‘‘South China Morning Post’’, cet emplacement aurait été choisi afin de maintenir le taux d’humidité nécessaire à la bonne conservation des toiles mais aussi de participer à l’ambiance générale de l’exposition.
En 2008, une seconde antenne est ouverte dans le théâtre de Somerville, une bourgade située 20km plus au Nord (les toiles étant de nouveau accrochées à proximité des petits coins par choix de la direction). Par ailleurs, le MOBA organise de nombreuses expositions extérieures toutes aussi atypiques. Il faut par exemple citer ‘‘Awash in the Bad Art’’, durant laquelle 18 œuvres ont été plastifiés et exposés dans un tunnel de lavage automobile. En 2003, l’exposition ‘‘Freaks of nature’’ se concentra sur les paysages de travers. Quant à celle intitulée ‘‘I just can’t stop’’, elle ne présenta que des œuvres où l’artiste, dans un élan de créativité, aurait donné quelques coups de pinceaux en trop, rendant le résultat final irrécupérable.
En plus de ses nombreux événements, le musée a connu une publicité inattendue grâce à un étrange fait-divers. Un soir de 1996, l’œuvre ‘‘Eileen’’, récupérée dans une poubelle et représentant un portrait de femme sur un fond bleu, fut dérobée par effraction. La direction du musée porta plainte et proposa une récompense de 6,50$ pour le tableau volé. Mais aucune réponse, malgré l’augmentation de la prime à 36 $. L’objet ne présentant aucune valeur, la police classa rapidement l’affaire dans la catégorie ‘‘autres larcins’’.
Mais en 2006, rebondissement dans l’affaire ! Le MOBA reçut une lettre anonyme, réclamant une rançon de 5000$ contre restitution de l’œuvre. Incapable de payer cette somme, la direction ignora la lettre. Mais quelques semaines plus tard, l’œuvre fut retrouvée emballée sur le paillasson du musée, sans aucune explication.
Mais n’allez pas croire que le MOBA se résume à une vaste plaisanterie. Espérer obtenir un crochet n’est pas à la portée de tous. ‘‘Neuf œuvres sur dix ne sont pas retenues parce qu’elles ne sont pas assez mauvaises selon nos très bas critères’’ explique Mary Jackson. ‘‘Nous collectionnons des objets réalisés dans l’honnêteté, pour lesquels les gens ont tenté de faire de l’art jusqu’à ce que les choses tournent mal’’. Ainsi, les tableaux d’enfants, les œuvres kitsch ou volontairement de mauvais gout ne peuvent être sélectionnés.
Selon Dean Nimmer, professeur à l’école des Arts du Massachusetts, le MOBA applique le même type de critères d’acceptation qu’un musée des Beaux-Arts, mais pour le mauvais Art.
Malgré cette exigeante sélection, de nombreuses critiques accusent le musée d’être un lieu de moqueries envers certains artistes. La direction se défend de telles accusations, expliquant que si le musée cherche à se moquer d’une chose, c’est de la communauté artistique et non des artistes. ‘‘Notre musée est un hommage à l’enthousiasme artistique’’.
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Désignées commela plus grande invention japonaise du XXe siècle dans un sondagenippon,les nouilles instantanées, produit culte dans l’archipel et dansle monde, disposent de deux musées dédiés à Osaka et Yokohama.Depuis son ouverture en 1999, le musée de la nouille instantanéed’Osaka, accueille chaque année plus de 700 000 visiteurs.
En mettant au point les premières nouilles instantanées, Chicken Ramen, en août 1958, Momofuku Ando crée le premier succès d’un futur géant de l’agro-alimentaire nippon: le groupe Nissin Foods. Le musée s’attache à apprendre au public l’histoire de Momofuku Ando et de ses créations. Il défend également la philosophie d’Ando, selon laquelle si vous avez une idée, avec la passion et la ténacité pour la réaliser, vous pouvez inventer quelque chose qui va changer le monde. Force est de constater qu’Ando fait preuve d’ingéniosité, de persévérance et de simplicité lorsqu'il transporte son équipement et ses ingrédients à l’arrière de son vélo lors de ses expérimentations en 1957-1958. Son modeste atelier, installé à l’arrière de son jardin, est reconstitué dans le musée.
En 1971, Ando met au point les cup noodles (nouilles instantanées en bol en plastique) et transforme les ramen instantanés "made in Japan" en un produit mondial. Rapides à préparer, nourrissantes et à faible prix, les cup noodles sont un véritable succès populaire bouleversant les habitudes alimentaires. Il s’en écoule aujourd’hui plus de 100 milliards de bols à travers le monde !
Le musée ne présente pas uniquement des effets personnels de Momofuku Ando, l’histoire et la grande variété de ses produits à travers un tunnel de ramen, des dispositifs multimédia et un petit théâtre en forme de cup noodle. Il est également un lieu d’expérimentation culinaire, puisqu’il propose aux visiteurs de créer leurs propres nouilles instantanées et cup noodles ! À la Chicken Ramen Factory, vous pétrissez la pâte, fabriquez vos pâtes fraiches puis les faites frire. Dans l’atelier de la Cup Noodle Factory, vous composez votre recette de ramen, en sélectionnant votre soupe préférée parmi 4 variétés, ainsi que quatre garnitures parmi les 12 proposées ; l’occasion de s’improviser chef cuisinier !
Non content de trouver ses produits partout dans le monde, Momofuku Ando a envoyé ses nouilles instantanées dans l’espace! En 2005, grâce à une collaboration avec la Jaxa, l’agence aérospatiale japonaise, Ando a mis au point les “Space Ramen”; celles-ci pouvant être dégustées en apesanteur à des centaines de kilomètres de la terre. En homme d’affaires avisé et professionnel de la communication, Ando se plaisait à raconter qu’il tenait sa longévité de ses chicken ramen qu’il dégustait presque tous les jours. La légende dit même qu’il en aurait mangé jusqu’au jour de sa mort, à l’âge de 96 ans. Les nouilles instantanées, le secret de la longévité ?
- 8-25 Masumicho, Ikeda, Osaka 563-0041, Japon
- À 5 min à pied de la station Ikeda.
- Entrée gratuite. Accès à la Cup Noodle Factory : 300 yen (2.50€). Accès à la Chicken Factory : 300 yen pour les enfants, 500 yen (5€) pour les adultes.
- Ouvert de 10h à 16h (dernière entrée à 15h30). Fermé le mardi et durant les fêtes du Nouvel An.
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Le musée du préservatif (Condom Museum) de Bangkok est un petit musée scientifique créé autour du préservatif. Il présente notamment des informations sur les contrôles qualité dont les préservatifs font l'objet, leur importance dans la lutte contre le SIDA et d'autres infections sexuellement transmissibles ainsi que quelques conseils pour l’achat et son utilisation.
La première salle du musée est dédiée aux emballages de préservatifs et aux campagnes pour leur utilisation. Différents emballages de préservatifs y sont exposés et des recommandations pour leur achat y sont indiquées : en particulier, l’emballage d'un préservatif doit être carré (les rectangulaires risquant de déformer le préservatif) et opaque (pour éviter une dégradation par la lumière). Une date limite d’utilisation doit être marquée. Un ensemble d'affiches est présenté, ainsi qu'une photo de Mechai Viravaidya1, surnommé Monsieur Préservatif (Mr Condom), qui a joué un rôle important dans la lutte pour la mise en place du planning familial et la prévention du SIDA en Thaïlande.
Trois autres salles permettent au visiteur d'observer les tests effectués avant et après l'autorisation de mise sur le marché :
-La résistance et la flexibilité : le préservatif est déroulé sur un tube, puis gonflé avec de l’air jusqu’à ce qu’il éclate. Sa pression au moment de la rupture est l’indicateur de la résistance, son volume celui de la flexibilité.
-L’étanchéité (absence de fuites) : les préservatifs sont remplis avec 300 ml d’eau. Si le premier contrôle visuel ne détecte pas de fuite, un deuxième contrôle se fait par un roulage du préservatif rempli sur du papier coloré qui absorbera l’eau et rendra visible une petite fuite.
-Les dimensions : la largeur et la longueur sont mesurées et doivent correspondre aux données de l’emballage.
-L’étanchéité de l’emballage individuel : les emballages sont immergés dans un liquide coloré et de l’air est pompée sous les emballages. Un gonflement de l’emballage indique la présence une fuite ; l’emballage est alors éliminé. Les emballages sont ensuite ouverts : s’ils contiennent du liquide coloré, ils sont défectueux.
Il n’y a pas d’information sur l’utilisation d’un préservatif, mais une affiche rappelle que les corps gras (comme la vaseline) sont à éviter car ils risquent de rendre le préservatif poreux.
En Thaïlande, le Ministère de la Santé publique délivre les autorisations de mise sur le marché et contrôle la qualité des préservatifs sur le marché. Le Département des Sciences Médicales a collectionné et testé les préservatifs depuis 1986. En 2010 il a ouvert le musée pour diffuser ses connaissances, élargir l’information au public, et montrer à des professionnels (journalistes, chercheurs) que la production thaïlandaise de préservatifs est sérieuse et fiable : actuellement la Thaïlande est le premier exportateur mondial de préservatifs.
La Thaïlande est un des premiers pays en Asie à avoir reconnu le problème du SIDA. Le gouvernement a concentré sa première campagne sur l’utilisation du préservatif dans l’industrie du sexe. Même si la prostitution est officiellement interdite en Thaïlande, elle est très répandue (y compris la prostitution masculine), avec une clientèle fortement masculine et un tourisme sexuel toujours très actif. La campagne des années 1990 a permis de réduire fortement la contamination via la prostitution, ce qui a réduit la mobilisation de la politique de prévention : les jeunes thaïlandais d'aujourd'hui sont réticents pour utiliser le préservatif.
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Vous avez déjà vu la tour Eiffel? Fait la promenade en bateau mouche? Visité le Louvre? Vous aimeriez quelque chose d’un peu plus insolite, pour votre séjour à Paris? Le Musée de la contrefaçon ne devrait pas vous décevoir. Situé au rez-de-chaussée d’un très bel hôtel particulier classé du XIXe siècle - qui a d’ailleurs servi de décor à de nombreuses séries télévisées et à des productions cinématographiques telles que La Grande Vadrouille, l’un des plus célèbres films français de tous les temps - il contient de quoi satisfaire facilement tous les goûts. Des parfums aux produits pharmaceutiques en passant par les jouets, produits de nettoyage, clés USB, pièces d’automobiles, articles de sport, et même les eaux embouteillées, le ketchup à la tomate et le gaz liquide, le musée offre un tour d’horizon très complet, fascinant et plutôt dérangeant de la contrefaçon et de sa considérable étendue.
Il est amusant de souligner, eu égard au thème traité, que le musée est installé sur la rue de la Faisanderie, ce qui est particulièrement approprié quand on sait qu’en argot français, le mot “faisan” s’applique aux aigrefins et autres filous. Le visiteur découvre d’ailleurs bien vite que les filous, de même que la contrefaçon, existent depuis fort longtemps. Il verra notamment les plus anciennes contrefaçons connues, des bouchons utilisés pour fermer des amphores de vin envoyées d’Italie en Gaule, qui datent d’environ 200 av. J.-C. Les bouchons authentiques portant la marque du négociant en vins voisinent avec ceux d’un contrefacteur de la Rome antique, désireux de profiter à bon compte du succès de ce dernier. Plus de 2000 ans ont passé et le problème existe toujours. Selon certaines estimations1 la contrefaçon occupe de 7 à 10% du commerce international et coûte chaque année à l’économie mondiale environ 492 milliards de dollars É.-U.
Chacun des objets authentiques exposés dans le musée est accompagné de sa ou ses contrefaçons - obtenues à la suite d’une saisie douanière, d’un jugement ou d’un règlement à l’amiable - afin que le visiteur puisse constater les différences entre les articles véritables et leurs imitations illicites et de piètre qualité.Le musée veut mettre l’accent sur les nombreux effets négatifs et potentiellement dangereux qu’entraîne la contrefaçon pour les producteurs, les consommateurs et l’économie : non seulement elle décourage l’innovation, prive de revenus les titulaires de droits et aide le crime organisé, mais aussi, elle constitue une menace pour la santé et la sécurité des personnes.
On y apprend que les contrefaçons de jouets sont, au mieux, peu durables (“les fausses poupées Barbie, explique un écriteau, perdent rapidement leurs cheveux”), et au pire, fabriquées avec des matières inflammables ou des substances toxiques telles que la peinture au plomb, ou encore qu’elles comprennent des pièces de petites dimensions et facilement détachables, susceptibles d’être avalées par les enfants et de les étouffer. Les dangers sont nombreux et de nature très diverse, les contrefaçons échappant, par définition, aux contrôles sanitaires et de sécurité. Le musée fait le tour de la question, des fausses lunettes qui ne protègent pas adéquatement les yeux aux fausses pièces d’automobiles et d’avions dont la défaillance peut avoir des conséquences désastreuses et aux appareils électriques de qualité inférieure, avec les innombrables risques qu’ils peuvent présenter dans une maison. Les faux médicaments qui, souvent, contiennent des principes actifs en quantité insuffisante, voire nulle, constituent un problème constant et particulièrement pernicieux. Il a été estimé qu’ils occupent de 10 à plus de 30% du marché dans les pays en développement.
Le visiteur apprend aussi qu’environ 40 millions de fausses montres suisses sont fabriquées chaque année, soit deux fois plus que la production officielle de montres “made in Switzerland”. Une œuvre intitulée L’Art dans le Collimateur des Faussaires constitue à cet égard un commentaire approprié, l’artiste Maât ayant utilisé pour la créer des milliers de montres de contrefaçon saisies par les services douaniers français qu’elle a compressées à l’aide d’une presse hydraulique. Les débris de ces montres sont renfermés dans quatre blocs de résine synthétique transparente montés sur un socle dans lequel est ménagée une niche de verre protégeant deux montres authentiques. L’œuvre - qui exprime l’opposition entre vrai et faux, rareté et abondance, qualité et sa dénaturation - a été inaugurée au musée, comme il se doit, l’exemplaire qui est maintenant exposé étant un modèle d’artiste.
Certains de nos visiteurs nous confient qu’ils sont passés bien des fois devant la porte avant de la franchir, craignant que la visite ne soit accessible que sur rendez-vous. Le musée est confidentiel et insolite, certes, mais pas inaccessible ! Pour visiter, il suffit de se présenter devant la porte aux horaires d’ouverture, et de sonner. C’est promis, on vous ouvrira ! Et vous saurez tout sur les techniques des faussaires et les manières de repérer les faux…
Vous pouvez vous y rendre au 16 Rue de la Faisanderie, 75116 Paris
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Les Allemands lui vouent un véritable culte et ont désormais un temple entièrement dédié à la reine de la gastronomie des rues: un "Musée allemand de la Currywurst" a ouvert samedi à Berlin.
Le musée de la saucisse au curry, installé sur 1.100 m2 à deux pas du musée Checkpoint Charlie, qui retrace l'histoire du Mur de Berlin et des fugitifs est-allemands, vise à explorer la genèse et "les multiples aspects" d'un must culinaire aussi solidement ancré dans la culture allemande que la bière et les bretzels.
Dans un décor rouge ketchup où trois grosses gouttes de ce condiment pendent du plafond, près d'un canapé en forme de saucisse, le musée ausculte la Currywurst sous tous les angles de manière ludique. A l'entrée du parcours trône la réplique fidèle d'une baraque à saucisses. On y entend des bruits de grill et de friture. Ne manquent plus que les odeurs. Le nez se rattrape un peu plus loin dans la "salle aux épices", où les plus fins odorats distingueront les différents arômes du curry. Un jeu interactif met aussi le visiteur au défi de préparer le plus vite possible la saucisse réclamée par le client.
Qu'on l'abhorre ou qu'on l'adore, l'omniprésente Currywurst "est un phénomène de société", relève la directrice des lieux et sociologue Birgit Breloh: 800 millions de spécimens sont engloutis chaque année en Allemagne, soit environ 1.500 par minute. Vantée dans les guides touristiques comme une expérience ô combien pittoresque, la Currywurst se présente généralement sous la forme d'une saucisse grillée découpée en morceaux et noyée sous une sauce au ketchup, au curry et au concentré de tomate.
On la mange dans une barquette en carton avec une piquette, volontiers à la va-vite et debout, mais elle se déguste tout autant dans les cafés et cantines.
C'est d'ailleurs le plat préféré chez Volkswagen, où 2 millions d'exemplaires remplissent chaque année l'estomac des salariés.
Servie aux soldats allemands en Afghanistan, elle figure aussi au menu du très sélect restaurant de l'Adlon, palace berlinois - mais accompagnée de champagne. Parmi ses fans figure l'ancien chancelier Gerhard Schröder, qui n'hésitait pas à la vanter à ses hôtes étrangers, tandis qu'un chanteur de rock, Herbert Grönemeyer, lui a consacré une ode, qu'on peut écouter au musée en collant l'oreille sur une bouteille factice de ketchup: "Quand je reviens du boulooooot, y'aaaa rien de mieux qu'une Cuuuuurrywurst...".
Certes, Berlin et Hambourg (nord) s'en disputent la paternité mais le musée a tranché: "la Currywurst appartient à Berlin au même titre que la Porte de Brandebourg".
Elle serait née il y a 60 ans à Berlin, le 4 septembre 1949, de l'imagination de Herta Heuwer, qui tenait un snack à Berlin-ouest et qui composa avec les moyens du bord dans le Berlin occupé par les Alliés: un peu de ketchup américain, une once de curry britannique, un peu de sauce Worcestershire, quelques autres épices... et la sauce "Chillup" était inventée.
La recette a franchi le Mur dès les années 60 et les Berlinois de l'Est ont ainsi pu goûter la saucisse au curry bien avant qu'elle ne s'exporte jusqu'à New York, Bali ou Le Cap.
Le musée espère bien devenir une étape prisée des touristes et affiche l'ambitieux objectif de 350.000 visiteurs par an. Moyennant 11 euros l'entrée - le prix d'une bonne demi-douzaine de Currywurst.
Dans quelque temps, un café-lounge ouvrira en face, pour proposer des saucisses au curry, des vraies. Pour les fans, la boutique du musée propose des piquettes de luxe en métal chromé et des t-shirts "Don't worry, be Curry" frappés d'une saucisse.
Avec dégustation de la «currywurst in the cup» incluse :
- Entrée adulte plein tarif : 11€
- Enfants (de 6 à 13 ans) et groupes scolaires (à partir de 10 personnes) : 7€
- Tarif réduit* et groupes (à partir de 15 personnes, prix par personne) : 8,50€
- Enfants de moins de 6 ans : gratuit
- Ticket famille (2 adultes + 2 enfants) : 29€
Adresse : Schützenstraße 70, 10117 Berlin
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