RATTRAPAGE

Réutilisation de photographies défectueuses en deux étapes.

Les fragments sont comme des pièces du puzzle des

assemblages.

FRAGMENT N.1

Peut-on transposer à l’espace ce que l’on dit du temps ? Est-on en mesure de ralentir ou d’accélérer l’espace ? Dilater ou contracter l’espace en modifier la valeur subjective revient-il à en accélérer ou à en ralentir la perception ? Dans un champ de réflexion où l’espace et le temps agissent à la fois objectivement et subjectivement que signifie ralentir la ville ?Peut-on transposer à l’espace ce que l’on dit du temps ? Est-on en mesure de ralentir ou d’accélérer l’espace ? Dilater ou contracter l’espace en modifier la valeur subjective revient-il à en accélérer ou à en ralentir la perception ? Dans un champ de réflexion où l’espace et le temps agissent à la fois objectivement et subjectivement que signifie ralentir la ville ?.

GILLES CLÉMENT
Un espace-temps recyclable

FRAGMENT N.2

Quant au paysage, c’est justement sa délimitation, sa saisie dans un rayon visuel momentané ou bien durable qui le définissent essentiellement; sa base matérielle ou ses morceaux isolés peuvent toujours passer pour nature - représenté à titre de paysage, il revendique un être-pour-soi éventuellement optique, éventuellement esthétique, éventuellement atmosphérique, bref une singularité, un caractère l’arrachant à cette unité indivisible de la nature, où chaque morceau ne peut être qu’un lieu de passage pour les forces universelles de l’être-là. Regarder un morceau de sol avec ce qu’il y a dessus comme un paysage, c’est considérer un extrait de la nature, à son tour, comme unité ce qui s’éloigne complètement de la notion de nature.

GEORG SIMMEL
Philosophie du paysage

FRAGMENT N.3

Le paysage se regarde, donc, il se scrute, il s’examine, il s’admire. Ses contours et son sens sont ainsi définis par le champ de notre vision… et pourtant, quelque chose échappe toujours profondément quand on est face à un paysage. Quelque chose déborde, d’une part parce qu’on sait que le paysage ne se finit jamais là où nos yeux s’arrêtent, et parce que, d’autre part, il provoque toujours en nous autre chose que sa propre vue.

GERALDINE MOSNA SAVOYE
Le paysage sous nos yeux

FRAGMENT N.4

Regarder «loin», c’est regarder «tôt» (On ne peut pas faire un portrait «instantané» de l’Univers) Nous savons aujourd’hui que, comme le son, la lumière se propage à une vitesse bien déterminée. En 1675, étudiant le mouvement des satellites de Jupiter, l’astronome danois Römer a mis en évidence certains comportements bizarres. Ces comportements s’expliquent si on admet que la lumière met quelques dizaines de minutes à nous arriver de Jupiter. Cela équivaut à une vitesse d’environ trois cent mille kilomètres par seconde, un million de fois plus vite que le son dans l’air. Il faut bien reconnaître que, par rapport aux dimensions dont nous parlons maintenant, cette vitesse est plutôt faible. A l’échelle astronomique, la lumière progresse à pas de tortue. Les nouvelles qu’elle nous apporte ne sont plus fraîches du tout !

HUBER REEVES
Patience dans l'azur

FRAGMENT N.5

Dans les sociétés animistes d’Amazonie et dans le nord de l’Amérique du Nord, mais aussi en Sibérie, dans certaines régions d’Asie du Sud-Est, et dans certaines régions de Mélanésie, la plupart des non humains ont aussi une âme, une sorte de disposition interne, une intériorité semblable à celle des hommes. En revanche, les dispositions physiques varient selon les espèces, chacune occupant une sorte particulière de niche écologique. C’est tout à fait vraisemblable puisque, effectivement, le monde d’un poisson n’est pas celui d’un oiseau, qui n’est pas celui d’un humain, qui n’est pas celui d’un insecte, etc. Chacun de ses monde est constitué par les prolongement des capacités physiques et sensorielles de chaque espèces.

PHILIPPE DESCOLA
Une écologie des relations

ASSEMBLAGE N.1

Quant au paysage,c’est justement ce que l’on dit du temps ? sa base matérielle ou ses morceaux isolés peuvent ralentir ou d’accélérer l’espace toujours passer pour ralentir la perception - représenté à titre de paysage, il revendique la valeur subjective éventuellement esthétique, éventuellement atmosphérique. Dilater ou contracter cette unité indivisible de la nature, où chaque morceau ne peut être qu’un lieu de passage. Dans un champ de réflexion pour les forces universelles de l’être-là. Regarder un morceau de sol avec ce qu’il y a dessus comme un paysage ce qui signifie ralentir la ville.

GEORG CLÉMENT
Un espace-temps du paysage

ASSEMBLAGE N.2

Quant au paysage, c’est justement ce paysage, il se scrute, il s’examine, il s’admire. Ses contours ou ses morceaux isolés peuvent ralentir ou sont ainsi définis par le champ de notre vision pour ralentir la perception - représenté à titre de paysage, et pourtant, quelque chose échappe toujours profondément quand on est face à un paysage. Dilater ou contracter cette unité indivisible de la nature, où nos yeux s’arrêtent. Dans un champ de réflexion pour les forces universelles de l’être-là parce qu’on sait que le paysage ne se finit jamais. Regarder un morceau de sol avec ce qu’il y a dessus, il provoque toujours en nous un paysage ce qui signifie ralentir la ville.

GEORGE CLÉMENT GÉRALDINE
Un espace-temps recyclable sous nos yeux

ASSEMBLAGE N.3

Quant au paysage, c’est justement ce paysage, il se scrute, on ne peut pas faire un portrait «instantané» de l’Univers.Ses contours ou ses morceaux isolés peuvent ralentir le son définis par le champ de notre vision pour ralentir le mouvement des satellites de Jupiter, - représenté à titre de paysage, et pourtant, quelque chose échappe à l’astronome danois Römer toujours profondément. Dilater certains comportements bizarres de la nature, où nos yeux s’arrêtent. Dans un champ de réflexion cela équivaut à une vitesse d’environ trois cent mille kilomètres par seconde parce qu’on sait que le paysage ne se finit jamais. Regarder un morceau de sol à pas de tortue avec ce qu’il y a dessus, il provoque toujours en nous un million de paysages.

GEORGE CLÉMENT REEVES GÉRALDINE
Un espace-temps recyclable sous nos yeux dans l'Azur

ASSEMBLAGE N.4

Quant au paysage, c’est justement ce paysage dans le nord de l’Amérique du Nord , il se scrute, on ne peut pas faire un portrait «instantané» de l’Univers.Ses contours ou ses non humains ont aussi une âme. Le son définis par le champ de notre vision pour ralentir le mouvement des satellites de Jupiter mais aussi en Sibérie. Représenté à titre de paysage, une sorte de disposition interne , quelque chose échappe à l’astronome danois Römer. Dilater certains comportements bizarres de la nature, où les dispositions physiques varient selon les espèces. Dans un champ de réflexion le monde d’un poisson n’est pas celui d’un oiseau d’environ trois cent mille kilomètres par seconde parce qu’on sait que le paysage ne se finit jamais. Regarder un morceau de sol à pas de tortue avec ce qu’il y a dessus, il provoque toujours en nous un million de paysages constitué par les prolongement des capacités physiques.

GEORGE CLÉMENT REEVES DESCOLA GÉRALDINE
Un espace-temps recyclable des relations sous nos yeux

ASSEMBLAGE N.5

Quant au paysage, c’est justement ce paysage dans le nord de l’Amérique du Nord, il se scrute. Depuis combien de temps faut-il être aveugle pour faire un portrait «instantané» de l’Univers ? Ses contours ou ses non humains ont aussi une âme. Le son définis par le champ de notre vision pour rêver en images le mouvement des satellites de Jupiter mais aussi en Sibérie. J’ai été déclaré aveugle voici bientôt trois ans, une sorte de disposition interne, quelque chose échappe à la sensation de lumière. Dilater certains comportements bizarres de la nature, où désormais je suis totalement aveugle. Dans un champ de réflexion le monde d’un poisson n’est pas celui d’un oiseau sans percevoir la moindre lueur parce qu’on sait que le paysage ne se finit jamais. Regarder un morceau de sol à pas de tortue à cause de cette liberté pleine de couleurs, il provoque toujours en nous un million de paysages constitué par les prolongements de la cécité .

GEORGE CLÉMENT REEVES DESCOLA JOHN GÉRALDINE
Un espace-temps recyclable sous nos yeux vers la nuit